Les données sont sans ambiguïté : selon Ahrefs, « la majorité des pages les mieux classées font appel à l’IA d’une manière ou d’une autre ».
Plus précisément, seuls 13,5 % des contenus figurant dans le top 20 sont entièrement rédigés par des humains, sans intervention de l’IA.
Mais cela ne signifie pas que les autres 86,5 % sont entièrement produits par des outils automatiques.
En réalité, la part de contenu intégralement générée par une IA ne représente que 4,6 % des résultats analysés.
Une proportion faible, mais suffisamment présente pour démontrer que Google ne sanctionne pas systématiquement ce type de contenu.
Ahrefs ajoute que les contenus fortement générés par IA apparaissent un peu moins souvent en première position, mais la différence reste marginale.
Voici la répartition détaillée de la présence de l’IA dans les pages du top 20 des SERP :
Peut-on en conclure que Google ne prend pas en compte l’utilisation de l’IA dans ses critères de classement ?
D’après Ahrefs, cela semble être le cas.
Leur analyse révèle une corrélation quasi inexistante (0,011) entre la proportion de contenu généré par IA et la position dans les résultats de recherche.
Autrement dit, la présence d’intelligence artificielle dans un texte n’influence pas son classement.
Cette observation rejoint les déclarations officielles de Google : c’est la pertinence et la qualité du contenu qui priment, quel que soit le mode de rédaction.
Cela pourrait expliquer pourquoi les contenus où l’IA joue un rôle important sont légèrement moins présents en première position – mais l’écart reste faible.
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